Diplômes et attestations au collège

Des diplômes et des attestations, reconnus au niveau national, peuvent être délivrés aux élèves de collège.

Diplômes sanctionnant une formation générale

Le diplôme national du brevet (DNB) sanctionne, en fin de classe de troisième, la formation dispensée au collège, sous la forme d'un examen terminal et du contrôle continu. Des modalités d'attribution transitoires sont prévues pour la session 2006.

Le certificat de formation générale (CFG) valide des acquis dans des domaines de connaissances générales, notamment pour les élèves de l'enseignement général et professionnel adapté et de troisième d'insertion.

Attestations sanctionnant une formation spécifique

Les attestations scolaires de sécurité routière (ASSR) de premier et de second niveau sanctionnent l'enseignement des règles de la sécurité routière en classes de cinquième et de troisième. L'ASSR de 1er niveau est une composante du brevet de sécurité routière (BSR) qui est obligatoire pour conduire un cyclomoteur à partir de 14 ans. L'ASSR de 2nd niveau est exigée pour s'inscrire au permis de conduire.

Le brevet informatique et internet (B2i) de niveau 2 est une attestation attribuée à la fin de la scolarité en collège. Elle sanctionne les compétences attendues des élèves en technologie de l'information et de la communication qui sont utilisées dans toutes les disciplines.

Un nouveau brevet à la session 2007

La loi d'orientation du 23 avril 2005 définit dans son article 32 le nouveau brevet en se référant notamment au socle commun de connaissances et de compétences, à la note de vie scolaire, aux mentions et bourses au mérite.
La mise en œuvre de ce diplôme rénové suppose que le socle ait été défini après consultation du Haut Conseil de l'Éducation.

Le diplôme national du brevet

Le diplôme national du brevet (DNB), sanctionne la formation dispensée au collège.
Le DNB avait été précédé par le brevet d'études du premier cycle du second degré (BEPC, 1947) et par le brevet des collèges (1980). Depuis des modifications pour valoriser la réussite des élèves et assurer l'évaluation du nouvel enseignement de découverte professionnelle sont intervenues.

Introduction des mentions à partir des notes 12,14 et 16. Cette disposition est le préalable à l'attribution des bourses au mérite accordées de droit, à compter de la session 2006, aux élèves déjà boursiers sur critères sociaux recueillant une mention bien ou très bien.
Prise en compte de l'option facultative (points au-dessus de la moyenne) de découverte professionnelle 3 heures au même titre que les autres options et évaluation en contrôle continu du module de découverte professionnelle 6 heures.

L'évaluation porte tant sur la classe de quatrième que sur celle de troisième. Afin de tenir compte de l'année de transition nécessaire à l'extinction des différentes formes de troisième aujourd'hui existantes, les trois séries du brevet (collège, technologique, professionnelle) sont maintenues en 2006.

Objectifs du diplôme national du brevet

Délivré par un jury, le brevet est un diplôme qui atteste de l'acquisition de connaissances générales au terme du collège.

Le brevet ne donne pas accès à une classe supérieure en fin de troisième : les deux décisions, attribution du diplôme et d'orientation, sont dissociées. La décision d'orientation prend en compte les capacités spécifiques et les goûts des élèves pour la poursuite d'études ; elle est le résultat d'une négociation entre l'élève, sa famille et l'équipe éducative.

Organisation générale du diplôme national du brevet

Les candidats élèves des classes de troisième des établissements publics et privés sous contrat sont inscrits par l'intermédiaire des chefs d'établissement.

Les sujets des épreuves, qui portent sur les programmes des classes de troisième sont arrêtés par les recteurs d'académie.

Le diplôme, de valeur nationale, est attribué par un jury départemental présidé par l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'Éducation nationale.

Modalités d'attribution du diplôme national du brevet et épreuves

Le diplôme national du brevet comporte trois séries : collège, technologique et professionnelle qui permettent la prise en compte de la spécificité des formations dispensées dans les différentes classes de troisième.

Pour les élèves des établissements d'enseignement public et privé sous contrat :

Un examen écrit, où les candidats sont placés en position d'anonymat, et qui comprend trois épreuves :
- français (coefficient 2)
- mathématiques (coefficient 2)
- histoire-géographie-éducation civique (coefficient 2)
  Total des coefficients : 6

Un contrôle en cours de formation, effectué tout au long des classes de quatrième et de troisième, et qui permet la prise en compte de connaissances et compétences diverses des élèves dans toutes les disciplines.
Total des coefficients : 9,10 ou 11, selon la série.
voir l' arrêté du 28-7-2005 au BO n°31 du 1-9-2005 ou au JO du 28-8-2005.

Pour les candidats scolarisés en classe de troisième à option langue vivante 2, les résultats de ces élèves, en classe de quatrième et en classe de troisième, sont pris en compte comme suit :
Matière Coefficient
Français 1
Mathématiques     1
Première langue vivante étrangère             1
Sciences de la vie et de la Terre              1
Physique—chimie   1
Éducation physique et sportive             1
Enseignements artistiques (arts plastiques
et éducation musicale) 2 (1+1)
Technologie 1
Deuxième langue vivante 1
Sont également pris en compte les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20 obtenus dans l'enseignement optionnel facultatif :
latin, grec, langue étrangère ou régionale, ou découverte professionnelle 3 heures.
voir l' arrêté du 28-7-2005 au BO n°31 du 1-9-2005 ou au JO du 28-8-2005.

Pour certains candidats, les résultats scolaires sont évalués dans un nombre restreint de disciplines :

Pour être déclarés admis, tous les candidats doivent obtenir une moyenne générale de 10 sur 20 pour l'ensemble des résultats. (soit 160 points)

Première partie : questionnaire, dictée, réécriture

Un texte de vingt à trente lignes, d’un auteur de langue française, est remis au candidat. Il constitue le support d’une série de questions visant à évaluer la compréhension. L’une au moins de ces questions porte sur le lexique et s’attache au sens de mots importants pour la compréhension du texte, envisagés en contexte. Des questions de grammaire portent sur la situation de discours, l’organisation du texte, la structure des phrases. Certaines questions peuvent inclure une part d’évaluation de l’orthographe, envisagée comme élément constitutif du sens (orthographe syntaxique, ponctuation).

La maîtrise de la langue et de l’orthographe est évaluée par une courte dictée et par la réécriture en fonction de diverses contraintes grammaticales, d’un ou plusieurs passages du texte. Le libellé de l’épreuve donne des consignes précises sur les modalités de cette reformulation (réécrire une phrase en changeant l’ordre des mots, le genre ou le nombre d’un sujet ou d’un COD, l’énonciateur ou l’énonciataire, la terminaison d’une ou plusieurs formes verbales, etc.). Dans tous les cas, les modifications indiquées entraînent des transformations orthographiques que le candidat doit effectuer.

Seconde partie : rédaction

Un sujet de rédaction prenant appui sur le texte initial est proposé au candidat. Il fait appel à l’imagination de celui-ci et l’amène à produire un texte combinant plusieurs formes de discours (narration, description, explication et argumentation). Il peut s’agir d’une narration dans laquelle des passages descriptifs et/ou explicatifs sont insérés, d’une description avec des passages explicatifs, d’une argumentation illustrée par des séquences narratives, ou d’un dialogue. La situation de communication dans laquelle s’inscrit le texte à produire est toujours indiquée par le sujet. […] .

Dans l’évaluation de la rédaction, il est tenu compte de la présentation, de la lisibilité et de l’orthographe, selon un barème déterminé par la commission de choix des sujets. Enfin, pour cette seconde partie de l’épreuve, le candidat peut utiliser un dictionnaire de langue française.

Objectif n°1 : Assurer dans toutes les matières du contrôle continu et se donner les moyens de son orientation

Comme le montre le programme officiel du Brevet, la moyenne d’E.P.S. de 4ème et de 3ème compte autant que celle de Français. Ne négligez donc aucune matière. Vous n’êtes jamais sûr à l’avance de la note que vous allez avoir à l’écrit aussi un contrôle continu solide vous permet de limiter les dégâts. Si vous avez une matière « maudite » (entre 6 et 8), compensez là immédiatement par une très bonne matière (entre 14 et 16). L’idéal est d’avoir environ 12 partout et 14 dans les matières qui conditionnent votre orientation (ex. 14 en SVT pour une filière médico-sociale), ce qui est loin d’être impossible.

Cela exige un temps de travail à la maison régulier dans chaque matière, chaque semaine. On peut partir sur une base d’ une heure de travail personnel pour deux heures en classe. Je vous conseille de prévoir dans le calendrier hebdomadaire : 2h de Français, 2h de Maths, 1h d’Histoire-Géographie (même si la matière ne figure pas au contrôle continu, elle est utile pour l’orientation), 1h de LV1, 1h de LV2, 1h SVT/Physique-Chimie, 1h de Technologie, 1h Arts Plastiques/Musique et 2h par semaine pour pratiquer l’activité physique de votre choix (Game boy comprise!).

Objectif n°2 : Planifier son travail pour les trois matières de l’écrit

Le programme du Brevet évalue les compétences que vous avez acquises sur l’ensemble du collège et non sur un chapitre ou deux comme vous en avez l’habitude. On ne peut pas se contenter de commencer à réviser au mois de Juin. Dans les trois matières de l’écrit, il faut préparer un résumé de cours chaque semaine (c’est prévu en Français mais faîtes-le aussi en Maths et HG). Chaque mois, il faut réviser ces résumés de cours et à chaque vacances scolaires réviser tout ce qui a été fait depuis le début de l’année. Prévoyez donc dans le calendrier hebdomadaire 1h en Français, 1h en Maths et 1h en HG supplémentaires pour préparer et apprendre ses résumés. Dans les calendriers mensuels prévoyez chaque mois un après midi de révision de ces résumés et à chaque vacances une journée de révision par matière (soit avec le travail quotidien à faire pendant les vacances 5 jours de travail qui ne tueront personne ! ). Les professeurs de Maths et HG complèteront ses conseils pour leur matière.

Objectif n°3 : se préparer à l’épreuve

La méthode que je vous propose a fait ses preuves mais elle est exigeante. Vous pouvez choisir de ne pas l’appliquer et réussir quand même (tant mieux pour vous). Mais si vous choisissez de l’appliquez je vous garantis un 25/40 minimum à l’épreuve de Français (A vous de voir !).

Étape 1 : trouver sa motivation pour réussir

« Le Brevet, ça sert à rien », voilà ce qu’on entend certains élèves découragés ou trop paresseux pour se mettre au travail dire. Allez dire ça aux 20% de la population française qui ne l’a pas, voir si pour ceux-là la vie est simple quand on cherche du travail …

Le Brevet est un premier pas vers la réussite, l’avoir c’est ce dire qu’on est capable d’avoir encore mieux. Les élèves qui ont eu le brevet réussissent à plus 90% leur BEP (contre 60% pour ceux qui ne l’ont pas eu) et il est question de rendre son obtention obligatoire pour passer en 2nde Générale. Vous pouvez aussi trouver des raisons plus personnelles : pour être le premier de la famille à l’avoir, pour être fier de soi, …

Étape 2: rendre le cours rentable

La plupart des élèves ne sait pas utiliser le temps passé en cours. Ils s’y ennuient, ils bavardent, c’est contre-productif. Pour rendre le cours rentable, il faut :

_l’avoir situé dans une progression(c’est-à-dire avoir fait les résumés des cours précédents (même si on est déjà passé!) et savoir où on en est);

_ l’avoir préparé (c’est-à-dire s’être frotté aux exercices que le professeur a demandé de préparer pour ce cours);

_ se concentrer pendant l’heure de cours (c’est-à-dire ne pas bavarder avec le voisin, écouter ce qui se passe et poser des questions quand on ne comprend pas (ce n’est pas seul devant votre résumé de cours que vous allez comprendre miraculeusement !).

Étape 3: apprendre par cœur les savoirs exigibles

La plupart des élèves pense qu’il ne sert à rien d’apprendre en Français : il n’y a rien de plus faux. Certaines choses doivent être apprises par cœur.

_ pour la littérature : les définitions des termes spécifiques au Français(type de texte en particulier), les définitions des principaux genres et mouvements littéraires, les grandes étapes de l’histoire littéraire;

_ pour la langue : l’orthographe et le sens des mots courants, les règles et les formes de la conjugaison, les règles d’accords (groupe nominal, sujet/verbe, participe passé, …), les manières de distinguer les homonymes lexicaux et grammaticaux, etc.

Étape 4 : réactiver régulièrement les savoirs appris

Le calendrier hebdomadaire et les calendriers mensuels ne sont pas des lubies de prof stressée. Ce sont des outils pour optimiser votre mémoire.

Les études montrent qu’un savoir est acquis définitivement quand il est entièrement compris, puis revu le soir même, revu la semaine même, revu le mois même et revu l’année même. C’est quatre révisions permettent à votre mémoire de graver définitivement ce savoir dans votre cerveau qui pourra l’utiliser en cas de nécessité. Ne négligez donc pas ces révisions intermédiaires, elles seront précieuses pour ne pas céder à la panique au moment de l’examen.

Étape 5 : s’entraîner le plus souvent possible

Vous êtes abonné ( e ) aux 15 en Français depuis la 6e et catastrophe le jour de l’épreuve vous obtenez un catastrophique 6/40 à l’épreuve. Évidemment, comme vous comptiez sur le Français pour rattraper vos Maths, vous loupez votre brevet de peu. Deux possibilités : vous vous êtes sous-estimé (e ) ou vous vous êtes sur—estimé(e ).

Si vous vous êtes sous-estimé(e ), c’est que vous faîtes partie de la famille des « traqueurs » (victime du trac, de la panique, de l’affolement). Timide ou pas, vous avez cru en lisant le sujet que vous n’y arriverez jamais et vous avez perdu pied et répondu n’importe quoi (ou parfois même refusé de répondre) alors que vous saviez pourtant certaines réponses. Pour ce type d’élève, il convient de bien se préparer à l’avance pour se rassurer et apprendre à ne pas dramatiser. Chaque exercice peut être traité indépendamment et donc l’échec à la première question n’implique pas l’échec global.

Si vous vous êtes sur—estimé(e ), c’est que vous faîtes partie soit de la famille des « J’m’enfoutiste » (« trop paresseux pour fournir les efforts donc on verra bien si j’ai de la chance ! »), soit de la famille des stressés des Maths (les stressés de l’HG sont plus rares !). Les stressés des maths (les J’m’enfoutistes, on ne peut guère les aider) sont tellement angoissés par ce qu’ils ne réussissent pas qu’ils oublient de consolider ce qu’ils réussissent. Leur temps de travail est si concentré sur une matière qu’ ils finissent par baisser sans s’en rendre compte dans toutes les autres.

Dans les deux cas (« sous » ou « sur »), il faut s’obliger à un rythme de travail régulier. Dans cette perspective, rendre tous les devoirs est un moyen efficace de ne pas perdre pied dans la matière et de se rassurer. Il faut également faire les devoirs donnés à la maison dans le temps limité que vous auriez en classe pour le faire.

Objectif n°4 : Réussir son épreuve de Français

Étape 1 : préparatifs avant le Jour J

Voici le décompte avant épreuve pour arriver détendu( e) le jour de l’épreuve.

J– 7 : vérifier la réception de la convocation, la ranger avec la pièce d’identité

J– 3 : vérifier le matériel et acheter les éléments manquants (soit pour le Français, une trousse comprenant un stylo plume, cartouches bleues effaçables, effaceur réécriveur, blanc correcteur, crayon de papier, taille-crayon, gomme, stylo rouge, stylo vert, colle, ciseaux, et dictionnaire de langue française (à emprunter éventuellement au CDI)).

J– 1 : veille de l’épreuve, préparer son sac avec la convocation, la pièce d’identité, la trousse complète, le dictionnaire, une petite bouteille d’eau ou une canette, une petite douceur sucrée ou salée pour la pause. Se reposer au moins la soirée, régler son réveil matin et se coucher tôt.

Étape 2 : déroulement du Jour J

_ prendre un bon petit-déjeuner, s’habiller en plusieurs couches (il peut faire très chaud ou très froid dans une salle d’examen), vérifier une dernière fois son sac avant de partir.

_ arriver au collège bien à l’avance (un quart d’heure au grand minimum avant l’heure de la convocation), passer aux toilettes si nécessaire.

_ repérer la salle d’examen grâce à son numéro de convocation, s’y rendre le plus tôt possible, s’installer sur la table portant votre numéro d’inscription et sortir sa convocation et sa pièce d’identité, sa trousse et son dictionnaire (et éventuellement la bouteille d’eau), aller déposer votre sac et vos vêtements dans la zone prévue à cet effet.

_ Vous trouverez sur la table deux ou trois copies et du papier de brouillon de couleur. Commencer à remplir l’entête de votre copie (nom, prénom, n° d’inscription, Académie = Paris, Collège, Option = LV2 ou Découverte Professionnelle 6h, Examen = Diplôme national du Brevet). Par précaution remplir les deux ou trois tout de suite (une ou deux pour le questionnaire et une pour la dictée et la réécriture).

_ L’un des surveillants donne lecture des consignes en attendant l’ouverture et la distribution des sujets. Vous n’êtes pas autorisé à quitter la salle pendant les épreuves de Français (sauf pour aller aux toilettes qui seront surveillées). Il vous rappelle les risques encourus en cas de fraude et le matériel autorisé pour l’épreuve.

_ On vient donner au surveillant un dossier avec les sujets (partie questionnaire et réécriture). Il commence par les distribuer retournés puis une fois tout le monde servi, il vous autorise à les retourner. Il inscrit alors au tableau le repère de l’épreuve (à compléter sur vos entêtes de copies), le moment de début de l’épreuve et le moment de fin de l’épreuve. Compléter les entêtes avec le repère puis lire le sujet en entier (ce n’est pas au milieu de l’épreuve qu’il faudra vous apercevoir qu’il vous manque une feuille de sujet ou que la photocopie n’est pas lisible). Mettez-vous immédiatement au travail.

Le Surveillant va alors passer vérifier votre pièce d’identité et relever votre convocation. Il va les classer et insérera les copies rendues les unes dans les autres derrière la convocation.

Il est interdit de se lever. Si vous avez besoin de papier, lever la main pour que le surveillant vous en apporte. Il est interdit de communiquer avec les autres élèves même pour demander du matériel.

Ne prenez pas de risque toute fraude entraîne une interdiction d’examen pendant 5 ans (permis de conduire compris) et une forte amende au minimum.

_ Le surveillant indique alors les procédures pour la dictée (nouvelle copie de préférence, épreuve de 30min). Il lit le texte une première fois pour faire comprendre le sens. Il écrit ensuite au tableau les noms propres ou rares. Il dicte ensuite en répétant chaque groupe de mots 3 fois, reprenant l’ensemble à chaque fin de phrase et à chaque fin de paragraphe, en incluant la ponctuation. A la fin de la dictée, il relit le texte une fois en entier avec la ponctuation. Ensuite l’autre surveillant relit une deuxième fois le texte en entier avec la ponctuation. En théorie on ne peut pas le faire répéter (mais en pratique si vous êtes perdu un regard affolé peut faire répéter le surveillant compatissant). Ensuite vous avez un temps de relecture personnelle silencieuse jusqu’à la fin de cette première partie.

Cette partie dure 1h30. Les copies et les sujets sont relevés à la fin de l’épreuve en échange d’une signature sur le registre mais vous pouvez rendre votre copie avant la fin du temps réglementaire. Vous avez ensuite une pause de 30 minutes.

_ après la pause, vous regagnez la salle et remplissez les entêtes d'une ou deux copies (pour la rédaction).

_ une fois tout le monde réinstallé, le surveillant commence par distribuer le sujet d’écriture retourné puis une fois tout le monde servi, il vous autorise à le retourner. Il inscrit alors au tableau le moment de début de l’épreuve et le moment de fin de l’épreuve. Cette partie dure 1h. Les copies sont relevées à la fin de cette partie après signature du registre.

Le surveillant relève alors votre copie en échange d’une signature sur le registre et de votre convocation qu’il vous rend pour les épreuves suivantes. Vous pouvez également rendre votre copie avant la fin du temps réglementaire.

Étape 3: Après le Jour J

Le correcteur du Brevet n’est jamais particulièrement bienveillant. Il a commencé à corriger vos copies le lendemain de l’épreuve (pendant que vous composez en Maths et/ou en HG) et souvent il est autant effrayé par la stupidité du sujet et le caractère incompréhensible du barème que par les inepties des élèves. Il est coincé à Paris alors que tous ces collègues sont déjà à la plage et s’il n’a vraiment pas eu de chance il est de commission d’harmonisation des notes jusqu’au 13 juillet. Autant vous dire qu’il ne faut pas compter sur sa gentillesse mais plutôt sur la qualité de votre travail.

Le correcteur aime qu’on lui facilite le travail de correction alors voici quelques conseils :

_ Utiliser une copie différente pour chaque partie de l’épreuve : les correcteurs corrigent en général toutes les dictées, puis tous les questionnaires, puis toutes les réécritures et enfin toutes les rédactions. Vous lui permettrez ainsi de faire des petits tas. Si vous n’avez pas fini de recopier votre brouillon, vous pouvez le glisser dans votre copie mais le correcteur n’est pas obligé de le lire (il le fait souvent cependant).

_ Écrire ni trop, ni trop peu : tout est question de taille d’écriture mais il semble raisonnable que la réécriture tienne sur un recto et que la dictée ne dépasse que très rarement le recto verso (et encore si on saute des lignes). Pour le questionnaire, il vaut mieux aérer pour compléter éventuellement une réponse sur laquelle on voudrait revenir plus tard donc on peut estimer qu’une à deux copies doubles sont nécessaires selon les écritures. Pour la rédaction, on ne peut avoir fait un bon devoir en dessous d’un recto verso de même qu’en une heure il paraît déraisonnable de produire un bon devoir qui fasse plus de deux copies doubles.

_ En théorie les copies d’examen doivent s’écrire à l’encre noire. Cependant il est préférable de choisir une encre bleu foncée effaçable (par l’effaceur puis par le blanc) pour ne pas rendre un véritable torchon. Il faut surtout s’appliquer lorsqu’on écrit pour être le plus lisible possible.

_ Il n’est pas nécessaire de réécrire les questions. Il faut seulement indiquer les références précises de l’exercice, de la partie et des questions auxquelles on répond.

_ Pour le questionnaire : les réponses doivent être rédigées en reprenant l’intitulé exact de la question sinon vous perdez la moitié des points; évitez cependant de laisser un début de reprise sans réponse (ex. « Les marques de l’énonciation sont » et puis rien après !).

_ Pour la réécriture : il faut recopier l’ensemble de la phrase à transformer, y compris ce que vous ne transformez pas. Chaque erreur de copie vous retirera des points. Vous pouvez faciliter la tâche du correcteur en soulignant les transformations que vous avez opérées en rouge.

_ Pour la rédaction : il faut suivre scrupuleusement le sujet proposé même s’il est moins drôle que ce que vous pourriez imaginez. Attention en particulier à la situation d’énonciation de départ (qui, quoi, où, comment, pourquoi ?), au choix du registre (une marquise ne parle pas « banlieue » !), au type de texte (si on vous demande un dialogue ne faîtes pas un récit, si on vous demande une description ne racontez pas une histoire, …) et au genre littéraire (roman, théâtre ou poésie).

_ Pour la dictée : Ne pas chercher à créer une hésitation entre deux lettres (le correcteur compte alors automatiquement faux). Relisez-vous le plus possible et obligez vous à relire en même temps que les deux surveillants de salle pour vérifier que vous n’avez rien oublié. C’est la fin de la première partie de l’épreuve de Français, on est fatigué et pressé d’en finir et c’est là qu’on perd des points bêtement.

_ Soignez l’orthographe même dans le questionnaire et la rédaction. Le correcteur reste un professeur de Français, qui s’irrite devant de trop grosses fautes.

_ Le correcteur reçoit une copie dont il ignore à qui elle appartient puisqu’il vient d’un autre établissement et qu’il ne peut pas avoir accès à votre nom. Ne mettez aucun signe qui pourrait faire identifier votre copie (petite fleur de décoration, tag, signature à la fin de la rédaction, ...), il serait obligé de faire annuler votre copie pour rupture de l’anonymat et vous seriez éliminé(e) des épreuves. Enfin n’essayez pas de l’attendrir (ou pire de le corrompre) en lui racontant comme vous aimeriez avoir votre brevet, il n’a pas de point au barème à vous distribuer pour cela.

PS : Quelques pistes pour réviser le brevet avec France 5 et le Café Pédagogique.

Les "cyberdictées du brevet"
Sur le site de Besançon, Jacques Bazin présente une activité TICE simple à s'approprier pour travailler l'orthographe et se préparer à la dictée du brevet.
http://artic.ac-besancon.fr/lettres/Prod_aca/Cyberdictees/Cyberdictees.htm

Brevets blancs, annales et corrigés

- Annales Zéro (CNDP)
Ce document, réalisé au moment de l'instauration des nouveaux programmes, présente une série de sujets de brevet à titre d'exemple et explicite les attentes du jury concernant les différentes parties de l'épreuve.
http://www.cndp.fr/secondaire/francais/annazero/accueil.htm