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Le Français en 5e

D'après le résumé de la Nouvelle Revue Pédagogique :http://www.nrp-college.com/

Programme de la classe de 5e : Résumé des instructions officielles de l’Éducation nationale

I. Lecture


A. OBJECTIFS
 

En matière de discours et de genres, on amène les élèves à maîtriser progressivement la compréhension logique des textes à dominante narrative, à identifier les principaux constituants du récit et leur agencement, notamment pour l’insertion de descriptions et de dialogues. Ils sont sensibilisés à la notion de genre à travers la distinction entre dominante du récit (roman ou nouvelle) et dominante du dialogue (théâtre).
 

B. TEXTES À LIRE
 

1. Approches des genres

Pour la formation d’une culture commune, il s’agit de donner accès, de façon diversifiée selon le niveau de la classe, à des textes représentatifs de références culturelles du Moyen Âge, de la Renaissance et de l’Âge classique. On privilégie en 5e :
• le perfectionnement de la connaissance des genres narratifs : le roman (abordé en 6e ), et le récit bref, dont la nouvelle (à cette occasion, on peut comparer des nouvelles littéraires et des faits-divers pour faire percevoir les similitudes narratives et les différences d’écriture) ;
•la poursuite de la découverte des genres documentaires;
•l’initiation au théâtre, en relation avec le travail sur le dialogue;
•l’approche de textes poétiques (voir infra Textes à écrire, II B et Textes à dire, III B).
 

2. Choix de textes et d’oeuvres

a. Littérature pour la jeunesse
 

On privilégie les récits brefs et le roman d’aventure lus de façon cursive. On vise à faire repérer les propriétés des genres narratifs, et à faire saisir la signification d’une oeuvre dans sa globalité. Le choix des titres est laissé au professeur.
 

b. Textes du Moyen Âge au XVIIe siècle, choisis pour leur intérêt culturel
 

Comme en 6e, l’objectif est de donner aux élèves des connaissances culturelles en les mettant en contact avec des textes littéraires devenus des références. Ces textes sont tantôt lus dans leur intégralité, tantôt abordés de façon plus rapide, au choix du professeur. Dans ce dernier cas, la lecture porte sur un passage cohérent (un livre, un chapitre, un épisode) clairement situé dans le contexte de
l’oeuvre. Ces textes sont lus en version moderne, avec si possible un regard sur l’état de langue d’origine.En mettant ces textes en relation les uns avec les autres, ainsi qu’avec les oeuvres lues en 6e, on fait percevoir des effets d’écho, de reprise, et éventuellement de parodie. Les textes suivants seront étudiés selon les modalités ainsi, définies :
•Un roman de chevalerie (cycle de La Table ronde ou Tristan), au choix du professeur ;
•Une pièce de théâtre brève (farce ou comédie) du Moyen Âge ou du XVIIe siècle, au choix du professeur ;
•Un texte de dérision critique du Moyen Âge ou du XVIe siècle : Le Roman de Renart ou des extraits d’une oeuvre de Rabelais ;
•Un récit de voyage, en liaison avec les grandes découvertes.
Ces lectures se font en relation avec le programme d’histoire. Elles peuvent au besoin porter sur une adaptation.

c. Textes documentaires


En fin de 5e, les élèves maîtrisent le maniement d’un dictionnaire usuel, distinguent définition et exemple. Ils ont été initiés à la lecture de la presse (par exemple étude de la une d’un quotidien). Enfin, ils doivent savoir adapter leur lecture aux différentes formes de textes, en particulier lorsqu’il s’agit de lire des consignes. Pour les autres ouvrages documentaires, on reprend les approches de supports documentaires diversifiés. Par ailleurs, on poursuit également l’initiation aux ressources documentaires sur supports informatiques, audiovisuels et multimédias (cédérom).


C. LECTURE DE L’IMAGE

Dans ce domaine, la collaboration avec les documentalistes du CDI est essentielle. On précise les relations entre texte et image. On poursuit l’étude de la fonction illustrative de l’image, et on aborde sa fonction argumentative (son rôle d’exemple ou de preuve). Le choix des supports est laissé à l’appréciation des professeurs, l’approche de l’image étant toujours mise en relation avec des pratiques de lecture, d’écriture ou d’oral.


II. L’écriture

A. OBJECTIFS


En classe de 5e, on retient trois objectifs essentiels : la maîtrise de la narration et de
la description ; leur utilisation conjointe dans un récit incluant également des
dialogues; la prise en compte de la situation d’énonciation (en adaptant le propos en
fonction du lecteur, notamment dans le cas de l’explication).
En fin d’année, les élèves doivent être en mesure de produire un récit complet et
cohérent de deux pages environ. Ils doivent également savoir justifier une réponse
par écrit.

B. TEXTES À ÉCRIRE

1. Pour soi

– rédaction de ce qu’on retient (d’un texte, d’un document, avec leurs références) ;
– écriture et réécriture d’un brouillon ;
– reformulation écrite d’un court énoncé (produit par l’élève lui-même, entendu parlui).

2. Pour autrui

– description (objet, lieu, image) ;
– récit complet rendant compte d’une expérience personnelle;
– récit fictif ayant un rapport avec le Moyen Âge ou la Renaissance;
– textes poétiques : exercices à contraintes formelles.


III L’oral : écouter, parler

A. OBJECTIFS


Le but de la classe de 5e en ce domaine est que l’élève sache écouter et parler de manière efficace, qu’il sache participer à un dialogue à deux interlocuteurs en respectant la situation de communication dans laquelle il se situe (dialogue avec le professeur, dialogue avec un autre élève), en choisissant le niveau de langage adapté.

B. TEXTES À ÉCOUTER, À DIRE

La récitation : elle s’appuie sur des textes faisant l’objet d’une étude; elle porte en priorité sur des poèmes, et éventuellement sur des extraits de théâtre.
Les dialogues : écoute et analyse de dialogues enregistrés, de pièces de théâtre, de sketches, de conversations diverses ; lecture orale de dialogues extraits de romans, pièces de théâtre et poèmes (travail de la diction) ; pratiques orales dans le débat (échange d’idées et d’arguments), dans les jeux de rôle, dans des formes simples de mise en scène.
La narration : écoute et étude de récits enregistrés, comptes rendus de visites, films, documents sonores.
La description orale : elle peut porter sur un objet, un lieu, un document ou un monument, un paysage, une image; elle met l’accent sur la perspective adoptée et le point de vue de l’observateur.

IV. Les outils de la langue pour la lecture, l’écriture et la pratique musicale

A. OBJECTIFS DU CYCLE

L’étude de la langue est liée aux formes de discours qui organisent l’enseignement du français au collège: la narration, la description, l’explication, l’argumentation. Toujours associée à la lecture, l’écriture et l’expression orale, l’étude de la langue est menée à partir des productions des élèves et des lectures. Il est souhaitable que l’accent soit mis en 5e sur la pratique du récit et du dialogue, en 4e sur la pratique de l’explication et l’initiation à l’argumentation.
Le but du cycle est que les élèves maîtrisent les marques syntaxiques des discours complexes, y compris dans leur orthographe, en même temps qu’ils enrichissent leur vocabulaire.
La progression d’ensemble est laissée à l’appréciation du professeur, en fonction de son projet, de ses objectifs et du niveau de sa classe.
Tout en étant liée à la lecture, à l’écriture et à l’oral, l’étude de la langue doit faire l’objet d’un apprentissage spécifique à l’intérieur des séquences. Ces outils sont présentés ici, pour les classes de 5e et de 4e, de façon à donner une vue synthétique de l’ensemble du cycle. Les contenus qui correspondent plus particulièrement à la classe de 4e y sont indiqués en italiques.
N.B. On aura soin de se reporter aux tableaux Lecture, Écriture et Oral présentés dans le document d’accompagnement pour y retrouver la façon dont les outils de la langue trouvent leurs principales mises en relation avec ces activités.

1. Grammaire

a. Discours

• Énoncé, énonciation :
– la situation d’énonciation et ses indices ;
– l’énoncé ancré dans la situation d’énonciation : adverbes (ici, maintenant, demain…); temps verbaux (présent, passé composé, futur); pronoms personnels (1re et 2e personne); déterminants;
– l’énoncé coupé de la situation d’énonciation: adverbes (le lendemain…); temps verbaux (passé simple, imparfait) ; pronoms personnels (3e personne); déterminants.
• Fonctions des discours: raconter, décrire, expliquer, argumenter.
Point de vue de l’énonciateur.
Paroles rapportées :
– le dialogue et sa ponctuation ;
– paroles rapportées directement et indirectement.
•Niveaux de langage.

b. Texte

• Organisation des textes narratifs, descriptifs, explicatifs.
• Substituts du nom :
– les reprises pronominales (pronoms personnels et indéfinis) ;
– les reprises nominales (reprises fidèles, par synonymie, périphrastiques).
• Thème et propos.
• Formes simples de thématisation (mise en relief, voix passive).
• Formes de progression dans le texte (à thème constant, linéaire, éclaté).
• Connecteurs spatio-temporels et logiques.
• Ponctuation dans le texte.

c. Phrase

• Types et formes de phrases.
• Phrase simple et phrase complexe :
– les principales classes de mots ;
– les principales fonctions par rapport au nom: expansions du nom, apposition; par rapport au verbe: sujet et attribut du sujet, compléments essentiels, en particulier d’objet et d’agent, par rapport à la phrase : compléments circonstanciels.
• Ponctuation dans la phrase.
• Verbe: temps simples et temps composés.
Conjugaison (indicatif, subjonctif, impératif, « conditionnel ») des verbes du 1er et du 2e groupe, puis des verbes usuels du 3e groupe.

2. Orthographe

a. Orthographe lexicale

Étude, en liaison avec les textes lus :
– des familles de mots et de leurs particularités graphiques ;– des différentes formes de dérivation ;
– des homophones et des paronymes.

b. Orthographe grammaticale

– marques du genre et du nombre;
– accords dans la phrase et dans le texte ;
– marques de l’énonciation (je suis venu/je suis venue) ;
– segmentation et homophonie (sait/s’est/ses/ces/c’est);
– désinences verbales.
On propose aux élèves des exercices brefs, nombreux et variés, distinguant l’apprentissage (dictées guidées ou préparées, exercices à trous, réécritures diverses) et l’évaluation (dictées de contrôle). Les réalisations écrites des élèves (qu’il s’agisse de leurs propres textes ou de textes d’autrui) donnent lieu à observation, interrogation sur les causes d’erreur, et mise en place de remédiation.
Dans tous les cas, l’évaluation cherche à valoriser les graphies correctes plutôt qu’à sanctionner les erreurs.

c. Le lexique

Le lexique constitue un enjeu majeur. On a soin de l’enrichir en toutes occasions et en tous domaines. Chaque fois que possible, on recourt à l’étymologie (de façon simple) et à l’histoire du mot (en relation avec la lecture des textes).
Plutôt que de disperser l’approche lexicale en ensembles thématiques successifs, on s’attache à organiser l’enseignement du lexique selon différents niveaux d’analyse :
• la structuration lexicale (préfixe, suffixe, radical, modes de dérivation, néologismes, emprunts);
• les relations lexicales (antonymie, synonymie et quasi-synonymie, hyperonymie);
• les champs lexicaux (éventuellement rapportés aux différents contenus disciplinaires) ;
• les champs sémantiques (à travers la lecture et l’étude des textes) ;
• le lexique et l’énonciation (verbes introducteurs de la parole rapportée, lexique de l’évaluation péjorative et méliorative, niveaux de langage);
• le lexique et les figures de rhétorique (comparaison, métaphore, métonymie, périphrase, antithèse; leur rôle dans la signification des textes).

YB

 
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Dernière modification : 16 avril 2007