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| | Le Français en 4e D'après le résumé de la Nouvelle Revue Pédagogique :http://www.nrp-college.com/ Programme de la classe de 4e : Résumé des instructions officielles de l’Éducation nationale I. Lecture
A. OBJECTIFS Dans le prolongement de la classe de 5e, on approfondit l’étude de récits complexes pour les textes à dominante narrative, on développe l’initiation au discours argumentatif, on étudie le discours explicatif (comment développer des informations en réponse à des questions) éventuellement à partir de dialogues. On aborde l’étude de l’implicite dans tous les types de discours. Pour développer les connaissances culturelles, on fait lire des textes français et européens des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
B. TEXTES À LIRE
1. Approches des genres On poursuit la lecture de récits et d’oeuvres théâtrales; on compare différents types de dialogues (théâtre, roman, bande dessinée, scripts cinématographiques). On approfondit la lecture de la poésie (voir aussi infra, Textes à écrire, II B, et Textes à dire, III B) en abordant une oeuvre poétique ou un ensemble de poèmes, notamment du XIXe siècle. On étudie la correspondance en comparant les formes du genre épistolaire littéraire et celles de la correspondance quotidienne. 2. Choix de textes et d’oeuvres a. Littérature pour la jeunesse En privilégiant toujours la lecture cursive, on pratique la lecture de récits longs (romans). Les titres sont choisis par le professeur. b. Textes des XVIIe , XVIIIe et XIXe siècles choisis pour leur intérêt culturel L’objectif d’ensemble reste le même: donner aux élèves des connaissances culturelles en les mettant en contact avec des textes littéraires devenus des références. On lira : • une pièce de Molière, et éventuellement une autre pièce du XVIIe ; • des textes de satire ou de critique sociale du XVIIIe siècle, éventuellement sous forme d’extraits ; • une oeuvre poétique ou un ensemble de poèmes du XIXe siècle ; • un roman bref ou des nouvelles du XIXe siècle. Comme en 5e, ces textes sont tantôt lus dans leur intégralité, tantôt abordés de façon plus rapide. Pour ces derniers, la lecture porte sur un passage cohérent (un livre, un chapitre, un épisode) situé par le professeur dans le contexte de l’oeuvre. Les textes sont mis en relation avec le programme d’histoire et avec celui d’éducation civique dans toute la mesure du possible (on peut envisager dans cette perspective la lecture de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). c. Textes documentaires Pratique du dictionnaire, suite : en fin de 4e, les élèves doivent savoir utiliser les dictionnaires de langue, de synonymes, d’antonymes, en relation avec le travail sur le vocabulaire. Dictionnaires et encyclopédies : en fin de cycle, les élèves doivent savoir distinguer, selon les usages adaptés, les dictionnaires de langue, les dictionnaires encyclopédiques, les ouvrages encyclopédiques simples. Autres supports documentaires : poursuite des acquisitions de 5e et approfondissement de l’étude de la presse. N.B. Les documents d’accompagnement donneront, à titre indicatif, des listes d’oeuvres de qualité pour la littérature de jeunesse, et des listes de textes choisis pour leurs références culturelles. C. LECTURE DE L’IMAGE Dans la perspective de l’argumentation, on approfondit l’étude d’images utilisées comme exemples ou comme preuves. Dans l’étude du dialogue, on utilisera des enregistrements audiovisuels montrant des dialogues de théâtre, de cinéma, de télévision. D’autres images peuvent être analysées, au choix du professeur, notamment en relation avec les sources culturelles étudiées. Dans tous les cas, on engage l’étude des questions de point de vue (cadrage, angle de prise de vue) et de leurs implications (qu’est-ce qui est montré ? Qu’est-ce qui est caché ? Qu’est-ce qui est mentionné par des mots et non par l’image ? Comment certains éléments sont-ils mis en relief et d’autres minorés ?). On passe ainsi, peu à peu, de l’observation des images à l’étude du discours visuel.
II. L‘écriture A. OBJECTIFS En classe de 4e, les élèves doivent maîtriser la composition d’un récit complet et complexe de deux à trois pages, combinant différentes formes de discours (éléments descriptifs, éléments dialogués, éléments argumentatifs) et incluant un travail sur l’implicite dans le récit (ellipses narratives, ruptures temporelles). Ils sont également capables de rédiger un texte explicatif court (une page environ).
B. TEXTES À ÉCRIRE 1. Pour soi – écriture et réécriture d’un brouillon (suite) ; – prise de notes à partir d’un support écrit ou d’une communication orale (initiation) ; – mise en ordre des idées et des informations afin d’argumenter (initiation à l’élaboration d’un plan) ; – résumés simples. 2. Pour autrui – portrait ; – lettre simple présentant une demande et la justifiant, ou réponse à une telle lettre ; – récit fictif simple ayant pour cadre le XVIIe le XVIIIe ou le XIXe siècles ; – récit complexe (incluant ellipse narrative, retour en arrière, anticipation) ; – récit à partir d’un récit donné : suite avec ou sans changement de point de vue; – texte explicatif avec liens entre assertions et justifications.
III L’oral : écouter, parler A. OBJECTIFS On continue les travaux engagés en 5e (diction, écoute), mais en classe de 4e on se propose d’amener les élèves à accepter et à comprendre le point de vue d’autrui, à prendre part à un dialogue explicatif ou argumentatif, à présenter une communication orale construite en l’adaptant au public devant lequel elle est prononcée. On passe des situations à deux interlocuteurs à des situations plus complexes (interlocuteurs nombreux, échange avec un groupe). On aborde, sans y insister, la réflexion analytique sur les pratiques orales, à partir des productions des élèves. Leurs énoncés oraux peuvent servir de support aux travaux sur la langue. B. TEXTES À ÉCOUTER, À DIRE Plus encore qu’en 5e, les activités orales sont engagées dès le début de l’année et pratiquées de façon fréquente et variée. Le travail de la diction (suite) : • lecture à voix haute de dialogues, extraits de romans, pièces de théâtre et poèmes; • récitation de textes littéraires ayant fait l’objet d’une étude (elle porte en priorité sur des poèmes mais peut concerner aussi des textes en prose et des extraits de théâtre). La narration : suite des pratiques de 5e, en construisant des récits plus complexes. Le compte rendu : préparé, il est limité dans sa durée (quelques minutes) et peut porter sur une lecture, sur un document écouté ou vu, sur une visite. Le dialogue : il est mis en jeu entre élèves ; il porte sur des sujets précis, limités ; il vise l’échange d’arguments et repose sur une documentation commune préalable.
IV. Les outils de la langue pour la lecture, l’écriture et la pratique musicale A. OBJECTIFS DU CYCLE L’étude de la langue est liée aux formes de discours qui organisent l’enseignement du français au collège: la narration, la description, l’explication, l’argumentation. Toujours associée à la lecture, l’écriture et l’expression orale, l’étude de la langue est menée à partir des productions des élèves et des lectures. Il est souhaitable que l’accent soit mis en 5e sur la pratique du récit et du dialogue, en 4e sur la pratique de l’explication et l’initiation à l’argumentation. Le but du cycle est que les élèves maîtrisent les marques syntaxiques des discours complexes, y compris dans leur orthographe, en même temps qu’ils enrichissent leur vocabulaire. La progression d’ensemble est laissée à l’appréciation du professeur, en fonction de son projet, de ses objectifs et du niveau de sa classe. Tout en étant liée à la lecture, à l’écriture et à l’oral, l’étude de la langue doit faire l’objet d’un apprentissage spécifique à l’intérieur des séquences. Ces outils sont présentés ici, pour les classes de 5e et de 4e, de façon à donner une vue synthétique de l’ensemble du cycle. Les contenus qui correspondent plus particulièrement à la classe de 4e y sont indiqués en italiques.
N.B. On aura soin de se reporter aux tableaux Lecture, Écriture et Oral présentés dans le document d’accompagnement pour y retrouver la façon dont les outils de la langue trouvent leurs principales mises en relation avec ces activités. 1. Grammaire a. Discours • Énoncé, énonciation : – la situation d’énonciation et ses indices ; – l’énoncé ancré dans la situation d’énonciation : adverbes (ici, maintenant, demain…); temps verbaux (présent, passé composé, futur); pronoms personnels (1re et 2e personne); déterminants; – l’énoncé coupé de la situation d’énonciation: adverbes (le lendemain…); temps verbaux (passé simple, imparfait) ; pronoms personnels (3e personne); déterminants. • Fonctions des discours: raconter, décrire, expliquer, argumenter. Point de vue de l’énonciateur. Paroles rapportées : – le dialogue et sa ponctuation ; – paroles rapportées directement et indirectement. •Niveaux de langage. b. Texte • Organisation des textes narratifs, descriptifs, explicatifs. • Substituts du nom : – les reprises pronominales (pronoms personnels et indéfinis) ; – les reprises nominales (reprises fidèles, par synonymie, périphrastiques). • Thème et propos. • Formes simples de thématisation (mise en relief, voix passive). • Formes de progression dans le texte (à thème constant, linéaire, éclaté). • Connecteurs spatio-temporels et logiques. • Ponctuation dans le texte. c. Phrase • Types et formes de phrases. • Phrase simple et phrase complexe : – les principales classes de mots ; – les principales fonctions par rapport au nom: expansions du nom, apposition; par rapport au verbe: sujet et attribut du sujet, compléments essentiels, en particulier d’objet et d’agent, par rapport à la phrase : compléments circonstanciels. • Ponctuation dans la phrase. • Verbe: temps simples et temps composés. Conjugaison (indicatif, subjonctif, impératif, « conditionnel ») des verbes du 1er et du 2e groupe, puis des verbes usuels du 3e groupe. 2. Orthographe a. Orthographe lexicale Étude, en liaison avec les textes lus : – des familles de mots et de leurs particularités graphiques ; – des différentes formes de dérivation ; – des homophones et des paronymes. b. Orthographe grammaticale – marques du genre et du nombre; – accords dans la phrase et dans le texte ; – marques de l’énonciation (je suis venu/je suis venue) ; – segmentation et homophonie (sait/s’est/ses/ces/c’est); – désinences verbales. On propose aux élèves des exercices brefs, nombreux et variés, distinguant l’apprentissage (dictées guidées ou préparées, exercices à trous, réécritures diverses) et l’évaluation (dictées de contrôle). Les réalisations écrites des élèves (qu’il s’agisse de leurs propres textes ou de textes d’autrui) donnent lieu à observation, interrogation sur les causes d’erreur, et mise en place de remédiation. Dans tous les cas, l’évaluation cherche à valoriser les graphies correctes plutôt qu’à sanctionner les erreurs. c. Le lexique Le lexique constitue un enjeu majeur. On a soin de l’enrichir en toutes occasions et en tous domaines. Chaque fois que possible, on recourt à l’étymologie (de façon simple) et à l’histoire du mot (en relation avec la lecture des textes). Plutôt que de disperser l’approche lexicale en ensembles thématiques successifs, on s’attache à organiser l’enseignement du lexique selon différents niveaux d’analyse : • la structuration lexicale (préfixe, suffixe, radical, modes de dérivation, néologismes, emprunts); • les relations lexicales (antonymie, synonymie et quasi-synonymie, hyperonymie); • les champs lexicaux (éventuellement rapportés aux différents contenus disciplinaires) ; • les champs sémantiques (à travers la lecture et l’étude des textes) ; • le lexique et l’énonciation (verbes introducteurs de la parole rapportée, lexique de l’évaluation péjorative et méliorative, niveaux de langage); • le lexique et les figures de rhétorique (comparaison, métaphore, métonymie, périphrase, antithèse; leur rôle dans la signification des textes). YB |